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Le traitement REZUM contre l’hypertrophie de la prostate effectué sous anesthésie locale aux Cliniques de l’Europe

uro

Notre service Urologie propose le traitement REZUM pour les patients atteints d’une hypertrophie de la prostate.

Le saviez-vous ? 50% des hommes de plus de 60 ans ont des problèmes pour uriner suite au gonflement de la prostate. Avec l’âge, la prostate gonfle en engendrant parfois une obstruction du canal urinaire. Il s’agit d’un problème mécanique qui va avoir diverses conséquences telles que le besoin de pousser pour commencer la miction, uriner en deux fois, voire se lever plusieurs fois la nuit pour bien vider la vessie.

La technique standard consistant à passer par la verge afin d’enlever par copeaux l’intérieur de la prostate convient à une majorité de patients, mais est moins indiquée pour les patients plus âgés, à risque généraux ou ayant des problèmes de coagulation sanguine. Le traitement REZUM est une très bonne alternative pour ce type de patients. Il consiste à injecter, à plusieurs reprises, de la vapeur pendant 9 secondes dans la prostate afin d’y détruire les cellules responsables du gonflement. L’intervention peut se faire sous tout type d’anesthésie, dont l’anesthésie locale. Le patient peut sortir de l’hôpital le jour même, bien qu’il doive garder une sonde entre 3 et 7 jours après l’intervention, selon le volume de la prostate.

« L’intérêt majeur de ce traitement est de pouvoir proposer aux patients plus fragiles une alternative sûre à la résection endoscopique classique. » indique Dr Benoît Hermans, urologue aux Cliniques de l’Europe formé à cette technique. « Avec le vieillissement de la population, il est important de pouvoir offrir aux patients âgés, ne supportant pas les médicaments (par hypotension par exemple) et/ou porteurs d’une sonde vésicale, une solution peu invasive et à l’efficacité démontrée. »

Ce traitement convient pour tout type de patient obstrué par un volume de prostate de min. 30gr, mais n’est pas indiqué pour un traitement contre le cancer, ni pour un volume de prostate de plus de 120gr. Outre la désobstruction du canal urinaire, l’avantage majeur de ce traitement est qu’il préserve à 80% l’éjaculation. Cependant, vu la nouveauté de la technique, les effets de désobstruction ne sont actuellement validés que pour 5 ans, contrairement à la technique classique qui existe depuis plus de 20 ans.

 

Nous sommes entrés en contact avec Yves NORRENBERG, 64 ans, premier patient à avoir opté pour cette intervention sous anesthésie locale aux Cliniques de l’Europe.

Vous avez subi une intervention sous anesthésie locale alors que ce n'est pas vraiment la norme. Quels facteurs ont déterminé ce choix ?

Je ne voulais de toute façon pas d'anesthésie générale et quand on m'a proposé une péridurale, j'ai tout de suite accepté. Ainsi je me sens plus à l'aise et détendu. Je fais aussi du REIKI (1)  ce qui me permet de me détendre et de me concentrer sur mes émotions.

L'opération ne prend que 15 minutes, donc l'anesthésie locale me semble d’être une très bonne option. Je n'ai ressenti que la piqûre de l'anesthésie locale pendant quelques secondes, c'est tout. De plus, cela me permet de suivre l'intervention et je reste en contact avec les prestataires de soins au bloc opératoire. Cela me soulage et me rassure.

Quels arguments avez-vous pour convaincre les autres patients de faire ce choix ?

Le fait qu’on n’a aucun effet secondaire d'une anesthésie générale et qu’on est à nouveau mobile à 100 % immédiatement après l'intervention. J'ai pu sortir de l'hôpital le jour même, le temps que j'ai passé était plutôt à attendre que ma femme vienne me chercher (rires).

Comment avez-vous vécu l'intervention avant, pendant et après ?

En fait, je savais déjà ce qui allait se passer, car j'avais été informé très clairement à l'avance et en détail de ce que le médecin allait faire.

Pendant l'intervention tout s'est bien passé et comme je l'ai dit j'ai pu garder le contact avec le médecin et les autres soignants du bloc opératoire.

Après l'intervention, je suis rentré chez moi avec une sonde vésicale que j'ai été autorisé à retirer moi-même une semaine plus tard lors de la consultation de contrôle avec le médecin. Ensuite, un autre contrôle de débit a été effectué et j’ai pu constater que je pouvais à nouveau uriner très facilement.

Avant l'intervention, j'avais un cystocath (2) et le but était de m'en débarrasser. Je suis très heureux d'avoir retrouvé ma pleine autonomie grâce à une intervention non invasive sans anesthésie générale. Par exemple, je peux maintenant prendre une douche quand je veux, ce qui n'était pas possible auparavant à cause du cystocath. Tout le système génito-urinaire fonctionne à nouveau comme avant et cela me redonne une qualité de vie énorme.

 

 

(1) Le Reiki est une méthode de soin japonaise appartenant à l’approche énergétique dans le but d'éveiller un processus dynamique de guérison.

(2) Le cystocath (cysto pour «vessie», cath pour «cathéter») également appelé cathétérisme sus-pubien, consiste à créer une dérivation urinaire au moyen d'un cathéter introduit dans la vessie par voie transcutanée (à travers la peau), au niveau du pubis.