Chirurgie
Notre quartier opératoire est équipé pour toute la chirurgie ouverte conventionnelle mais aussi pour la chirurgie laparoscopique gynécologique, la chirurgie des cancers pelviens, les sacrocolpofixations pour prolapsus et la chirurgie du sein et des cancers du sein en particulier. La chirurgie robotisée avec l’aide du robot da Vinci pour les chirurgies lourdes fait partie de nos compétences.
Hystérectomie
Qu’est-ce qu’une hystérectomie ?
Une hystérectomie est une opération qui consiste à enlever l’utérus. Elle peut être totale, dans ce cas-là on enlève le col de l’utérus avec, ou subtotale, quand le col de l’utérus n’est pas retiré. On peut combiner l’opération avec le retrait des ovaires et, dans ce cas-là, elle est dénommée « radicale » et « non radicale » lorsque les ovaires ne sont pas retirés.
Dans quel cas pratiquer une hystérectomie ?
- En cas de cancer, de l’utérus, du col de l’utérus ou des ovaires ;
- En cas de présence de pathologies au sein de l’utérus, tels que des fibromes avec des symptômes ayant des impacts importants sur le quotidien ;
- Des saignements ou des douleurs.
De quel type d’intervention s’agit-il ?
L’intervention la plus fréquemment réalisée aux Cliniques de l’Europe est la laparoscopie. Cela consiste à introduire une caméra par le nombril. Trois petits instruments sont mis dans le bas du ventre et l’utérus est retiré de cette manière. Un autre type d’intervention est de devoir ouvrir le ventre, cela se fait plus rarement, dans certaines indications, lorsque l’utérus est trop volumineux, par exemple, ou dans le cas de certains cancers. Une troisième voie d’abord est une intervention exclusivement par voie vaginale, qui peut également être réalisée avec des caméras.
Quelle est la durée de l’intervention ?
Il faut compter une heure d’intervention sous anesthésie générale. Certains types d’opération, par exemple les voies vaginales exclusives, peuvent se faire sous rachianesthésie.
Quelle est la durée d’hospitalisation ?
Quand l’hystérectomie est réalisée par voie coelioscopique, la patiente reste une nuit à l’hôpital. Quand elle est réalisée par laparotomie, lorsqu’il est nécessaire d’ouvrir le ventre, les patientes restent 2 à 3 jours à l’hôpital.
Qu’en est-il du suivi postopératoire ?
La patiente est revue normalement 1 mois après l’opération. La première semaine postopératoire, elle peut ressentir des douleurs du type de courbatures, comme si elle avait fait beaucoup de sport : des douleurs musculaires qui peuvent irradier parfois jusqu’aux épaules, qui répondent assez bien aux anti-douleurs prescrits à la sortie de l’hôpital. La patiente doit également bénéficier d’un traitement médicamenteux d’une dizaine de jours pour éviter les thromboses postopératoires. Pendant un mois, la patiente ne peut pas porter de choses lourdes, pas de rapport sexuel, pas de bain, pas de piscine.
Chirurgie laparascopique
La plupart des chirurgies gynécologiques peuvent se faire par laparoscopie. C’est-à-dire que l’on place une caméra par un orifice réalisé près du nombril et l’on travaille avec deux ou trois instruments que l’on place dans la bas du ventre. Parfois, en cas d’endométriose ou pour réparer des trompes de Fallope bouchées par exemple, nous utilisons un laser. Parfois également nous utilisons le Robot. La laparoscopie nous permet de de diminuer aussi la durée d’hospitalisation car les patientes sont en général beaucoup moins douloureuses que si l’on pratiquer une laparotomie (ouverture du ventre). Ainsi nous pouvons faire la majorité de nos chirurgies en hôpital de jour.
